LIBÉREZ BARABBAS ET CRUCIFIEZ JÉSUS
17 OCTOBRE 1957
Traduit par Océane Adja
Libérez Barabbas et Crucifiez Jésus
Comme vous le savez, nous pensons que la vie devrait être une augmentation perpétuelle des choses que vous aimez ! Pour moi, c'est cela l'art de vivre. C'est dans la capacité de l'homme à vivre dans la finalité, à vivre dans le sentiment du souhait accompli, que réside la capacité de l'homme à vivre une vie plus abondante. Peu importe votre objectif, sentir que vous l'avez atteint, c'est vivre une vie plus abondante.
Tout d'abord, ce soir, tournons-nous vers trois personnes qui étaient éveillées, et par trois, j'entends trois hommes. Le but de la vie est de s'éveiller et de rejoindre le chœur de l'humanité éveillée, qui est Dieu. Nous nous tournerons vers un grand poète, qui n'a quitté cette sphère que ces deux ou trois dernières années, Walter de La Mare :
"Ainsi coule l'expérience, le vaste dehors.
C'est le microcosme de l'âme intérieure,
L'œil distrait par le jour peut douter,
Mais plus maintenant que les rêves commencent."
Pensez-y ! Ce vaste "dehors" est le microcosme (image réduite de quelque chose) de l'âme, à l'intérieur. L'œil distrait du jour ne peut pas le croire, mais vous prenez ceci et l'étendez au nième degré et vous voyez que le "vaste dehors" n'est que le microcosme de l'âme à l'intérieur. Comment l'homme peut-il y croire ?
Nous allons maintenant nous tourner vers le grand poète - Shakespeare :
"Tout ce qui existe dans le monde est la projection de quelque chose qui s'active en moi."
Je rencontre un ami, je lui dis que je l'aime et je vois en lui quelque chose que j'aimerais changer. Tout dans ce monde est le microcosme de cette immensité dans mon propre être. Tout dans le monde, "peu importe ce que c'est, tout ce qu'on appelle le mal pourrait être changé, si l'homme, en observant, le distillait". Si je savais cela, je pourrais regarder n'importe quoi, n'importe quelle condition, comme un scientifique pourrait regarder une bouillie en ébullition, et je saurais que je peux en extraire quelque chose de bon. Blake nous dit : "Celui qui n'imagine pas dans des lignes plus fortes et plus larges, et dans une lumière plus forte et plus brillante que ce que son œil mortel et en perdition peut voir, n'imagine pas du tout. Il s'agit en quelque sorte d'une parabole.” Une parabole est une histoire racontée pour illustrer une vérité.
En deuxième Corinthiens 3,6, dans la lettre que Paul écrit aux Corinthiens - ceux-ci ne sont pas les gens de Corinthe. Vous êtes des Corinthiens (vous auditeurs), car il s'agit d'histoires de mystères, et donc voici Corinthe, et les lettres sont adressées à ceux qui sont intéressés à s'élever à un autre niveau de conscience :
"Nous sommes les ministres d'une nouvelle alliance, qui n'est pas écrite dans le code, mais dans l'esprit."
Or, souvenez-vous de l'enseignement : "La lettre tue, mais l'esprit vivifie."
Nous sommes donc les ministres d'une nouvelle alliance. A vous de juger, car je ne suis pas là pour vous juger. Mais si je venais vous chuchoter à l'oreille que vous hébergez un voleur, réagiriez-vous violemment ? A vous de juger, mais je vais vous raconter une histoire, dans le code écrit sous forme de lettre. C'est l'histoire de Jésus et de Barabbas (un voleur).
Alors, c'était la saison de l'année où l'on avait l'habitude de relâcher un homme emprisonné.
"Qui voulez-vous que je relâche ? Barabbas ou Jésus ? Et ils s'écrièrent : Relâchez Barabbas ! Crucifiez Jésus !"
"Et quand la femme de Pilate lui dit : Veux-tu faire cela ? il se lava les mains", (...).
Matthieu 27:24
Vous prenez cela, et c'est le code - mais qu'est-ce que cela signifie vraiment ? Que ça s’est vraiment passé ? Nous sommes mis en garde contre ceux qui "s'éloignent de la vérité", et ceux qui pensent que la résurrection a déjà eu lieu se sont éloignés de la vérité, car si elle a déjà eu lieu, alors je ne peux pas connaître la puissance qui ressuscite chaque rêve dans le monde. La résurrection doit avoir lieu à chaque instant chez tous les hommes. La Pâque n'a pas lieu à une certaine période de l'année, comme Pâques. La Pâque a lieu à chaque instant de la journée, si nous sommes prêts à passer à un autre état. Il doit toujours y avoir un passage d'un état à un état supérieur. Alors, qui voulez-vous que je relâche, le brigand ou Jésus ? Lequel lâcherez-vous et auquel vous accrocherez-vous ? Je dois relâcher le brigand, car c'est lui que je loge. Qui est-il ? Si en ce moment vous voulez quelque chose et que la raison vous dit que vous ne pouvez pas l'avoir, alors vous entretenez le voleur qui vous empêche d'être ce que vous voulez être dans ce monde. C'est le "fils de Satan", quelque chose en moi qui me prive de cet autre Fils qui me sauvera. Ce qui me sauvera de ce que je suis, c'est le Christ Jésus. Et qu'est-ce qui vous empêche d'obtenir ce que vous voulez ? C'est Barabbas.
Ils crucifient donc Jésus ; ils fixent l'état désiré. Tout le drame se joue en vous. vous devez libérer Barabbas et crucifier le Seigneur. Vous devez apprendre l'art de le faire. Je peux mieux le dire maintenant en racontant un cas que je viens de recevoir. Voici ce qu'une dame m'a raconté :Elle avait une voisine, une femme divorcée depuis dix-neuf ans et endettée jusqu'au cou. Elle travaillait dur mais n'arrivait pas à dépasser le stade du quotidien. Elle ne pouvait pas s'offrir de vacances, bien qu'elle devait en prendre. Dans quatre semaines, l'université commençait et son fils voulait aller à l'université, mais elle n'avait pas les moyens de l'y envoyer. Elle avait prié pour son problème, mais sans succès, et elle a alors demandé à cette dame qui avait écrit la lettre de prier pour elle. Cette dame lui a expliqué cet enseignement que je vous donne ici, puis elle a fait ce qui suit pour sa voisine. Elle lui a d'abord demandé : qu'est-ce que tu veux vraiment ? Eh bien, cette femme était divorcée depuis dix-neuf ans et elle avait perdu la foi dans les hommes, mais elle a quand même dit qu'elle aimerait avant tout être heureuse et mariée et ne pas avoir de dettes.
Tous les soirs pendant un mois, cette dame de la classe d'ici est allée chez sa voisine et a discuté avec elle en lui faisant penser aux qualités qu'elle souhaitait le plus chez un mari : douceur, gentillesse, tolérance, attention, honnêteté, etc. Toutes les qualités qu'elle estimait qu'un homme devait avoir, elle a dû les citer à maintes reprises.
C'est alors que la dame lui a demandé :
"Pouvez-vous sentir l'étreinte d'un tel homme ?" et l'autre dame a répondu :"Oui, je crois que oui."Puis elle a fait autre chose. Elle a procédé à la cérémonie de mariage avec sa voisine, c'est-à-dire qu'elle a mis l'anneau et entendu les mots qui déclaraient le couple mari et femme. Elle a ensuite proposé à sa voisine de dormir dans cet état et lui a promis de faire la même chose, c'est-à-dire de dormir elle-même dans l'état où elle venait de voir sa voisine se marier.
Elles ont fait cela pendant quatre semaines. Puis un homme est entré dans son bureau (le bureau de la voisine) et, tout en discutant, il lui a demandé où elle allait passer ses vacances. Elle avait honte d'avouer qu'elle n'allait nulle part, alors elle a dit qu'elle pensait peut-être aller dans les Hautes Sierras, et l'homme a dit :
"Alors, vous devez être mon invitée, car je possède un hôtel là-bas."
Il réserve des chambres pour trois d'entre eux : la femme, son fils et la dame qui l'a aidée. L'homme est très gentil et les aide beaucoup. Il dit à la femme qu'il avait perdu sa femme quelques mois auparavant. Mais il lui a aussi dit qu'il ne se remarierait jamais. La femme, qui s'était prise d'affection pour lui, en fut affligée et dit à la dame qui l'avait aidée :
“Qu'est-ce que je vais faire maintenant ? Il ne se remariera jamais. Il l'a dit."
La dame lui dit : "Vous êtes heureuse et mariée, nous n'allons donc pas discuter de cela. Vous avez dormi chaque nuit avec le sentiment d'avoir un mari merveilleux, un homme qui a les qualités que vous désirez. Alors comment pouvons-nous discuter de cette question ? Vous êtes mariée."
C'était il y a plus de deux ans. Elle est mariée à cet homme depuis deux ans. Oui, il a changé d'avis sur le fait de se remarier. Il envoie le fils de cette femme à l'université. Elle a dit récemment à la dame qui l'avait aidée à apprendre :
"Vous n'avez pas idée de la gentillesse et de la bonté de cet homme, il est merveilleux."
La femme a répondu : "N'est-ce pas ? J'ai mis en place ces qualités avec vous et je vous ai aidée. Pensez-vous que je ne sais pas comment il est ?"
Revenons à la crucifixion. Vous devez libérer la conscience Barabbas, le voleur. Cette femme s'est volée elle-même pendant dix-neuf ans. Elle s'est privée des belles choses de la vie. Finalement, elle a été confrontée à un choix : soit Barabbas libéré, soit Jésus libéré, soit Jésus crucifié. Si je veux être quelque chose dans ce monde et que je dis que je ne peux pas l'être, je me prive de la possibilité de l'être. L'homme peut être tout ce qu'il veut dans ce monde, car l'homme éveillé est le fils de Dieu. Il n'y a qu'un seul fils, c'est le Christ Jésus, et ce fils est l'imagination humaine, le seul Christ Jésus au monde. Il n'y en aura jamais d'autre. Je regarde donc le monde et je pense qu'il me domine, mais je ne sais pas qu'il s'agit en fait du microcosme de l'âme qui est en moi. Si je ne le sais pas, je dois commencer à rêver pour le prouver. Sentez-vous des bras qui vous enlacent ? Cette femme a commencé le rêve et l'a ensuite réalisé. Le vaste monde extérieur ne fait que refléter l'âme intérieure. La Pâque signifie le passage à un autre. Lorsque nous étions enfants, on nous disait que Jésus s'était sacrifié pour nous il y a 2 000 ans. C'est croire à un mensonge. Vous vous éloignez de la vérité si vous croyez que la crucifixion est déjà passée. Elle n'est pas terminée ; elle est un fait constant à chaque instant. Ce n’est pas le passé et elle doit se dérouler continuellement. Tout le vaste drame se déroule en nous. Nous pouvons extraire de toute situation le bien qu'elle contient. Vous pouvez la prendre comme vous prenez une bouillie et en distiller l'essence.
On vous dit que l'Ancien Testament est une alliance et que le Nouveau Testament en est une autre. Ne le croyez pas. Il n'y a qu'un seul Livre. Lorsque vous en trouvez l'esprit qui vous libère, c'est la nouvelle alliance. La lettre tue, l'esprit donne la vie. Prenez le même "code", relisez-le et frappez comme le rocher, puis tirez l'eau et faites-en du vin. Le rocher, comme on vous l'a dit, signifie le fait littéral. L'eau signifie la compréhension psychologique ; le vin signifie l'application de cette vérité. Si vous savez cela, tous les rêves du monde peuvent être réalisés. C'est dans la capacité à vivre dans le désir réalisé que réside votre capacité à vivre une vie plus abondante.Ces histoires que je vous raconte sont de la "pierre" si vous les prenez au pied de la lettre, mais de l'"eau" si vous les comprenez, et elles deviennent alors du "vin" si vous appliquez ce que vous avez appris. Vous pouvez obtenir tous les résultats que cette dame a obtenus.
Mais la femme qui est maintenant mariée, bien qu'elle soit heureuse, peut glisser dans un mode de vie et oublier comment cela s'est produit. Les gens se "remettent" rapidement de cet enseignement. Je pourrais vous raconter de nombreuses histoires d'amis qui voulaient de l'aide et qui m'ont raconté le rêve qu'ils voulaient réaliser. Avec eux, j'ai écouté comme si j'entendais et j'ai regardé comme si je voyais ce qu'ils voulaient voir, et la chose s'est réalisée dans leur monde. Il y a l'histoire de mon beau-frère, racontée dans l'un de mes livres. Il sait que cette histoire existe, et bien que tous mes autres livres soient en évidence dans sa bibliothèque, il a placé celui-là si haut que personne ne peut l'atteindre. Il est tellement factuel et réaliste que même si le rêve qu'il souhaitait le plus au monde s'est réalisé, il est maintenant gêné lorsqu'il pense à la manière dont il s'est réalisé. Il est trop terre-à-terre pour vouloir s'en souvenir.
C'est pourquoi je vous dis que nous devons nous souvenir de l'histoire de la crucifixion. Comme l'a dit Paul : "Je meurs chaque jour". Je dois être insatisfait : Je devrais toujours avoir une "insatisfaction divine" et transcender et transcender, pour devenir l'un des frères éveillés. Je ne peux pas vivre de ce que j'ai appris aujourd'hui.
“Élargis les frontières de ta tente”. Ésaïe 54:2
Non seulement je dois grandir, mais je dois aussi dépasser, sinon je ne grandis pas. Ne laissez personne vous dire que ce monde est votre fin. Vous êtes un être fabuleux. On ne change pas de monde en voyageant dans l'espace, mais en changeant de conscience. Le caractère subjectif ou objectif est déterminé par le niveau auquel ma conscience est focalisée.
Je vous demande de construire un petit drame qui implique que vous avez réalisé votre rêve. Cette femme a suivi la cérémonie du mariage et a rencontré un homme qui avait toutes les qualités qu'elle souhaitait. En cinq semaines, le drame a commencé à se jouer. Le tout a duré trois mois et aujourd'hui cette dame est heureuse et mariée. Tout ce que vous voulez est à l'intérieur, car le vaste extérieur n'est que le microcosme de l'âme intérieure. Mais si vous doutez, vous ne douterez plus lorsque le rêve commencera.
Celui qui n'imagine pas en des lignes plus fortes et plus brillantes que cet œil mortel et en perdition ne peut voir, n'imagine pas du tout” - W. Blake.
Sentez une rose. Voyez-la. Vous pouvez la voir et la sentir dans la mesure où votre attention est centrée sur elle. Si vous la laissez envahir votre esprit, vous la verrez et la sentirez. C'est cela être créatif. Vous voyez ce que vous voulez voir, vous y entrez et vous le vivez comme si c'était vrai. D'autres peuvent appeler cela de la fantaisie et quand cela deviendra réel, ils croiront que vous l'auriez fait de cette façon. Mais laissez les autres croire ce qu'ils veulent croire. J'ai dit à un ami qui critiquait sans prendre la peine de savoir ce qu'il critiquait : ton goût et ton opinion ne te donnent pas le droit de critiquer. Tu dois d'abord savoir ce que j'essaie de faire, et ensuite tu peux te risquer à donner ton avis. Mais si tu ne sais pas ce que je fais ou ce que j'essaie de faire, comment peux-tu prétendre critiquer ?
Tout dans ce monde est le fruit de l'imagination, mais beaucoup de gens ne le voient pas. Mais connaissez-vous quelque chose qui ait été fait sans avoir été imaginé au préalable ? Mais faites votre rêve et marchez dedans comme s'il était vrai, et d'autres viendront comme des ouvriers qui vous suivent pour l'exécuter.
Edison a dit à Tesla qu'il ne serait pas possible d'avoir un courant alternatif. Edison a répondu que ce n'était pas possible, mais Tesla lui a dit : "Je peux le voir. Je vois la machine. Je la démarre et je l'arrête, et j'en élimine les défauts avant de la fabriquer en laboratoire. Lisez cette histoire dans le livre intitulé “L'éclair du génie : L'histoire et les découvertes du plus grand inventeur du XXe siècle”.
On l'a traité de fou avant qu'il ne meure. Vous savez pourquoi ? Il disait qu'il communiquait avec Edison, qui était mort. Parce que les autres ne pouvaient pas comprendre cela, ils ont traité Tesla de fou.
Ecclésiaste 3 : "Je suis le commencement et la fin" ;
et : "il n'y a rien à venir qui n'ait été et qui ne soit".
La création est achevée. Nous ne faisons que prendre conscience de portions croissantes de ce qui est. Si tout est, suis-je encore créatif ? Je le suis dans ce sens : je deviens un sélectionneur de l'aspect de la réalité auquel je veux répondre et je l'introduis ensuite dans mon monde. C'est comme prendre l'alphabet. Shakespeare et Blake n'ont utilisé que vingt-six lettres. Un imbécile utiliserait exactement vingt-six lettres. Mais pensez à la différence. Pensez à un alphabet infini et nous choisissons ce que nous voulons dans cet alphabet. Mais il suffit de se mettre en relation avec lui pour qu'il devienne réel dans notre monde.
Les deux facteurs les plus importants dans mon monde, je dirais, sont ma personnalité et ma relation à la réalité. Tout changement réel dans ma personnalité devrait entraîner un changement dans mon monde extérieur. Je peux interférer avec l'action purement mécanique de mon cerveau en acceptant ce que mon cerveau n'enregistre pas. Si je peux imaginer, puis produire en moi un changement de personnalité et que cela fonctionne, une seule condition est imposée à l'homme : qu'il croie qu'il a déjà ce qu'il désire. Et il y en a un qui le confirme :
"Quand vous êtes en prière, si vous avez quelque chose contre votre frère, pardonnez-lui" (Marc 11:25, etc).
Vous pensez que cela signifie avoir quelque chose contre quelqu'un ? Le pardon au sens mystique teste la capacité de l'homme à entrer dans la nature du contraire et à y participer. Je pense que je ne peux pas faire quelque chose. C'est cette croyance que je dois pardonner. Si je peux le faire, alors je me pardonne à moi-même. Si je peux prendre un ami qui est malade et accepter le fait qu'il est malade, alors je n'ai rien contre lui. Je dois lui pardonner en le voyant en bonne santé, et dans la mesure où je suis convaincu, je pardonne ce que j'avais contre lui.
Peut-on pardonner à un homme en marmonnant quelques mots et en disant qu'on lui a pardonné ? Vous ne pouvez pardonner que dans la mesure où un changement "complet" de conscience a lieu. Lorsque je pense à vous, je dois voir un autre vous, un nouveau vous. Si ce n'est pas le cas, c'est que je ne t'ai pas pardonné. Cette dame dont je vous ai parlé ce soir a "pardonné" à son amie, car elle l'a vue heureuse et mariée. Et ce mariage a été consommé.
Je vous dis que, quel que soit votre rêve, il peut se réaliser, vous ferez [l'expérience de] la crucifixion.
Si vous pensez que "la résurrection est déjà passée, vous vous êtes écartés de la vérité" (Deuxième Timothée 2:18), elle doit se poursuivre éternellement. Ce que vous faites maintenant dépend de vous. Tout le monde peut le faire. C'est le but de cette plate-forme - afin que vous puissiez non seulement réaliser vos rêves ici, mais que vous vous réveilliez et glissiez dans d'autres mondes. Il y a des mondes à l'intérieur de ce monde, et des mondes à l'intérieur des mondes. Je le sais - je les ai vus et j'y suis allé. Peu importe ce que les gens me disent pour savoir si je peux le faire ou non. Je sais que je peux le faire, et je le fais. Je sais que je vis dans une maison à West L.A. et que je viens ici les lundis et jeudis soirs. Vous pourriez tout aussi bien me dire que je ne viens pas ici, comme si je ne pouvais pas entrer dans une autre sphère. Je ne peux pas vous emmener avec moi, car le monde n'appelle "réalité" que ce qui peut être partagé. Mais ce n'était pas une illusion subjective, c'était réel.
Il y a beaucoup de choses qui ne peuvent pas être partagées à ce moment-là, parce que le contexte de l'autre n'est pas tel qu'il soit prêt à les recevoir. Mais cela n'enlève rien à la réalité. Avec le temps, tous y viendront.
Entrons maintenant dans le silence.