VOICI MON NOM POUR TOUJOURS

19 JANVIER 1965

Voici mon nom pour toujours : JE SUIS

Ce soir, parlons du nom. Si vous trouvez ce nom ou si vous y croyez, il n'y a vraiment rien d'impossible pour vous... si vous y croyez vraiment.

Moïse dit à Dieu : Si je vais vers les enfants d'Israël et que je leur dise : "Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous", et qu'ils me demandent : "Quel est son nom ?", que dirai-je ? Le Seigneur dit : "Je suis qui je suis" - on traduit parfois "Je suis ce que je suis" ou "Je suis ce je suis" - mais n'importe quelle forme du verbe "être".
Je SUIS qui JE SUIS.
Puis il dit : "Dites ceci aux enfants d'Israël : C'est moi, JE SUIS, qui vous ai envoyés. Le Seigneur Dieu, le Dieu de votre père Abraham, Isaac et Jacob, m'a envoyé vers vous : c'est là mon nom pour toujours, et c'est par ce nom que je serai connu dans toutes les générations. Ce nom ne change pas, c'est mon nom pour toujours.

Cela se trouve dans le livre de l'Exode, au troisième chapitre (versets 13-17). Si vous lisez le livre de l'Exode, vous constaterez qu'il s'agit d'une puissance pure, qui n'est modifiée par aucune justice, aucun amour, aucune miséricorde, aucune pitié, aucune paix, une puissance pure. Moïse se trouve donc en présence de la puissance. C'est la première révélation de Dieu et c'est le JE SUIS. Permettez-moi de vous dire que lorsque vous y croyez, c'est ainsi que vous l'utilisez. La première fois que vous l'utilisez, c'est en tant que puissance pure, sans aucune miséricorde dans ce monde... juste de la puissance.

Dans ce même livre de l'Exode, on lui dit d'aller voir Pharaon et de lui dire de libérer ses enfants, puis il endurcit le cœur de Pharaon. Il joue donc tous les rôles. Il envoie son serviteur Moïse dire à Pharaon de libérer les enfants d'Israël, puis il endurcit le cœur de Pharaon. Qui joue donc tous les rôles ?

Puisque Jéhovah, qui est JE SUIS, est l'acteur principal de chaque événement, si vous adoptez ce nom de Dieu, voici ce qui vous arrivera. Si vous y croyez vraiment et que vous l'adoptez, alors le culte des personnalités héroïques ne pourra pas prendre pied dans votre foi.

Vous ne pouvez vous tourner vers aucun être de ce monde en tant que personne importante dans votre vie, mais personne. Vous ne pouvez désigner personne.

Cette nuit, un grand homme quitte le monde, et nous l'admirons tous en tant que personne, mais lorsque vous adoptez le nom de Dieu, le Dieu d'Israël, et que vous croyez réellement au Dieu d'Israël, qui est JE SUIS, et que vous savez qu'il joue tous les rôles, alors vous ne pouvez pas vraiment vous tourner vers un culte de personnalités héroïques. Vous n'en trouverez pas en Israël, absolument aucun. Il n'y a que JE SUIS.

La première révélation est donc celle de la puissance pure et simple. Vous pouvez le faire et vous êtes invités à le faire. Ainsi, Pharaon, qui était condamné par le monde, a été endurci par ce même dernier qui lui demandait de libérer les enfants d'Israël. Alors quand vous le voyez, vous pouvez dire à la toute fin du drame :

"Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font" - Luc 23:34

Car Dieu le Père a joué tous les rôles. Mais on ne sait pas qu'il est Dieu le Père au début de la révélation du nom ; le nom se révèle comme une pure puissance, rien que de la puissance. Puis il se déploie et arrive finalement à la fin, et la fin, c'est Dieu le Père. Et le Père est un amour infini... mais nous ne le savons pas avant la toute fin. Il nous est dit : "Dieu a parlé à nos pères de diverses et nombreuses manières par ses serviteurs les prophètes ; mais dans ces derniers temps, il nous a parlé par un Fils" (Héb.1:1) Maintenant que nous savons qu'il parle par l'intermédiaire d'un fils, il doit être un père. Vous ne pouvez pas parler à travers votre fils si vous n'êtes pas un père, et le Fils révèle le Père (Mat.11:27).

Mais tant que vous n'avez pas atteint le point où vous voyez le Fils et savez qui est Dieu le Père, vous êtes poussés à utiliser le pouvoir pur et simple. Vous êtes donc invités à utiliser la puissance. Puis-je vous dire comment l'utiliser ? Le nom est simplement JE SUIS. Ce n'est pas Neville, ce n'est pas John Brown, ce n'est pas Mary Smith, ce n'est aucun nom en dehors de JE SUIS. C'est Dieu et c'est une puissance infinie. Vous pourriez ce soir, assis ici, fermer les yeux sur l'évidence et oser supposer que vous êtes maintenant celui que vous désirez être, et supposer que vous l'êtes. Ne demandez pas comment... c'est un pouvoir, un pur pouvoir, et d'une manière que personne ne connaît, cette supposition réarrangerait la structure entière de votre monde et refléterait l'accomplissement de cette assomption.

Vous pourriez en ce moment même supposer que vous êtes ailleurs, bien que vous soyez ici, et que vous n'ayez aucun moyen de vous y rendre. Et soudain, si vous osez le supposer, en croyant au nom, au seul nom que possède le Dieu d'Israël, JE SUIS, si vous osez l’assumer, alors un pont d'incidents se formera sur lequel vous serez obligés de vous déplacer. Vous traverserez ce pont d'événements menant à l'accomplissement de votre assomption... si vous croyez au nom du Dieu d'Israël.

Vous ne quittez jamais l'Égypte tant que vous n'acceptez pas le Dieu d'Israël, personne ne la quitte. Tout le monde est en Égypte. Tout le monde est enterré dans un cercueil, comme nous le dit si joliment le livre de la Genèse :

"Au commencement Dieu..." (Genèse 1:1) cela commence, et la Bible se termine, c'est-à-dire le livre de la Genèse "...dans un cercueil en Egypte" (Genèse 50:26).

Et qui est mis dans un cercueil en Égypte ? Joseph le rêveur. Qui est le rêveur ? N'êtes-vous pas un rêveur ? "Voici venir ce rêveur, Joseph, le prototype de l'accomplissement du dessein de Dieu” (Gen. 37:19). Il a dit : "Tu as voulu le mal" - tu as voulu le mal pour moi - "mais Dieu a voulu le bien" (Gen. 50:20).

Dieu a donc joué sur les deux tableaux. Il vous a fait me vendre en Égypte, mais il l'a fait dans un but précis : pour que je montre au vaste monde entier qui est Dieu. Il est le rêveur ; le rêveur dans l'homme est Dieu.

Lorsque vous dites "Je suis", c'est Dieu. La Bible ne reconnaît qu'une seule source de rêves : Tous les rêves, toutes les visions viennent de Dieu (Nombres 12:6 ; Job 33:15). Donc, alors que je me tiens ici, je peux faire un rêve d'un jour ou je peux fermer les yeux et tomber dans une petite sieste et faire un rêve de nuit incontrôlé. Ou alors je peux ouvrir les yeux sur le monde et ignorer le monde entier et faire un rêve de jour contrôlé... toujours le même rêve. Tel est le pouvoir de Dieu, qui est JE SUIS.

Si vous acceptez le Dieu d'Israël, vous commencez à sortir d'Égypte. C'est le début de l'exode. Mais l'homme a beaucoup de mal à respecter le temps ; il est toujours en train de tourner ici, de tourner là, de tourner ailleurs. Il n'arrive pas à rester fidèle au temps : le temps, c'est "je suis".

Si je dis "Vous êtes", je m'en vais. Si je dis "Il est", je m'éloigne. Si j'utilise le mot Seigneur et que je pense à autre chose qu'à "Je suis", je m'éloigne. Si j'utilise n'importe quel nom utilisé dans les Écritures pour désigner Dieu et que je ne lui permets pas de s'inscrire en moi en tant que "Je suis", je m'éloigne complètement. Ainsi, le Yod He Vau He - qui est "le Seigneur" dans les Écritures et qui signifie "JE SUIS" - est le verbe "être". Mais il n'y a pas de son, il y a quatre consonnes, et personne ne peut vraiment le prononcer. Mon vieil ami Ab a essayé de m'expliquer comment le prononcer, mais il n'y arrivait pas. On ne peut pas prononcer Yod He Vau He en hébreu, il n'y a aucun moyen de le prononcer. Mais nous avons ajouté quelque chose et essayé de lui donner un son ; nous l'appelons Jéhovah, certains l'appellent Yahvé.

Mais on ne peut pas prononcer le nom ; c'est le nom imprononçable de cette puissance qui est JE SUIS. Si vous vous souvenez toujours que lorsqu'ils utilisent le mot Adonaï, ils utilisent le mot Adonaï pour dire Yod He Vau He ; parce qu'ils ne peuvent pas prononcer Yod He Vau He, ils disent Adonaï. Parfois, ils utilisent un autre mot (nom inaudible), Aleph Lamed, et ils utilisent de nombreux mots. Mais quel que soit le mot que vous entendez pour Dieu, vous pouvez toujours vous rappeler que c'est JE SUIS et personne d'autre. Alors vous ne pouvez pas vous tromper.

Tout est possible à Dieu. Si un homme peut se tenir devant un tableau et y voir simplement ce qu'il veut voir, ce qui, s'il le voyait, impliquerait qu'il possède le bâtiment, alors qui le regarde ? Eh bien, que voyez-vous ?

Je vois et je lui dis exactement ce que je vois. Eh bien, si je le vois, cela impliquerait que je possède tout le quartier... et c'est tout ce que je fais... alors je le fais, et deux ans plus tard, sans un sou en poche, je possédais le quartier. Et c'est vrai, je n'invente rien, je vous raconte une histoire vraie. Ce bâtiment a été acheté en 1924 pour 50 000 dollars et il n'avait pas un sou en poche. Il l'a vendu l'année dernière pour 840 000 dollars, et il n'y a pas d'impôt sur la plus-value. Voilà l'homme qui est mon deuxième frère, qui regarde et utilise simplement le seul nom de Dieu qui est JE SUIS. C'est le pouvoir à l'état pur lorsqu'il se révèle pour la première fois à l'homme. Nous continuons donc à condamner Pharaon. Pourquoi condamner Pharaon quand l'être qui joue Pharaon joue le rôle de Moïse ?

Il joue tous les rôles du monde, mais tous les rôles. Après l'avoir utilisé - et bien souvent sans sagesse, sans amour, sans miséricorde - il n'y a toujours pas de condamnation à la fin. Vous avancez vers une fin prédéterminée pour découvrir que Dieu est Père et que l'amour infini est Dieu. Mais ce soir, je partage avec vous ma propre connaissance et mon utilisation de ce nom en puissance. Je peux aussi partager avec vous (et je le ferai) ce nom dans son état final dans l'amour. Car lorsque vous arrivez à la toute fin du déploiement du nom, vous êtes Dieu. Vous commencez donc par le commencement... et c'est ce qui vous est dit :

"Je vous ai éprouvés dans les fours de la détresse. C'est pour moi, pour moi, que je le fais, car comment mon nom serait-il profané ? Je ne donnerai pas ma gloire à un autre" (Esaïe 48:10).

Dieu seul est la louange de Dieu ; l'Esprit seul est la louange de l'Esprit ; la vie seule est la louange de la vie. Donc, si je veux recevoir la louange, la gloire de Dieu, je dois d'abord devenir Dieu. Voici donc les mots du 17e Jean : "Père, glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie" (verset 1). Le Fils ne peut pas glorifier le Père tant que le Père ne glorifie pas d'abord le Fils. Il fait maintenant cette déclaration : "J'ai accompli toutes les œuvres que tu m'as données à faire ; maintenant, Père, glorifie-moi par toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût" (verset 4). Qui pose cette question ? vous et moi, lorsque nous aurons achevé le travail. Lorsque nous avons accompli tout le travail qui nous a été confié, nous ne demandons que le retour de la gloire à laquelle nous avons renoncé pour assumer la limitation de la chair.

Car celui qui demande, c'est la puissance créatrice et la sagesse de Dieu personnifiée en homme. Nous sommes donc venus ici dans un but précis. Et pour venir ici, nous étions la puissance créatrice et la sagesse de Dieu. Car c'est ce qu'est le Christ, comme nous le dit le livre des Corinthiens, 1er chapitre des Corinthiens : "Jésus-Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu" (verset 24), et donc ici personnifié en tant qu'homme. Mais lorsqu'il a achevé l'œuvre - qui est le déploiement du nom de Dieu - lorsqu'il arrive à la toute fin et qu'il (ndt: partie inaudible) en tant que Dieu le Père, maintenant "J'ai accompli l'œuvre que tu m'as donnée à faire ; maintenant, Père, glorifie-moi par toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde ne soit." Ainsi, Dieu glorifie le Fils pour que le Fils glorifie le Père, car le Père seul est la gloire du Père.

Vous ne pouvez donc pas vraiment glorifier le Père tant que le Père ne vous glorifie pas d'abord. Et il ne vous glorifie pas avant que vous n'arriviez à la toute fin. Lorsque vous revenez, cette puissance créatrice est revenue de sa mission. Après avoir accompli tout ce pour quoi elle a été envoyée, elle revient... et puis elle revient. Et le Père la glorifie d'abord pour qu'elle glorifie à son tour le Père.

C'est donc le grand mystère de ce nom.

Dans le livre de l'Exode, lorsque Moïse commence à chanter le cantique appelé "Cantique de Moïse", il dit : "Dieu est un homme de guerre, l'Éternel est son nom" (15:3)... seulement la puissance, la pure puissance, "Dieu est un homme de guerre".

Car il l'a vu, “tous les enfants sont morts, depuis celui qui était assis sur le trône jusqu'à celui qui était dans le cachot.” “Va lui demander de laisser partir mon peuple, mais j'endurcirai son cœur, et tu lui diras que tous les premiers-nés mourront cette nuit, depuis le premier-né de Pharaon jusqu'au plus petit du pays d'Égypte.” Exode 11:4-7

Cette nuit-là, ils moururent tous, et les premiers-nés du bétail moururent aussi. Ils dirent : "Nous sommes morts, laissez partir ces gens." Qui a fait cela ? N'est-ce pas le même Dieu ? Un seul Dieu joue tous les rôles dans le monde. Il n'y a rien d'autre que Dieu ; Dieu joue tous les rôles.

Mais maintenant, si vous voulez vraiment commencer à sortir du monde de la mort, vous devez accepter le nom du Dieu d'Israël. C'est le monothéisme à l'extrême. On ne peut pas avoir deux dieux et être un vrai Israélite et seul l'Israélite sort d'Égypte. Comme nous l'a dit le 73ème chapitre du Livre des Psaumes (verset 1), "Tu as été bon... pour ceux qui ont le cœur pur". Puis il regarde et voit Nathan, appelé Nathanaël "le don de Dieu", et il dit : "Voici vraiment l'Israélite, en qui il n'y a pas de mensonge" (Jean 1:47).

Il n'y a pas deux dieux, il n'y a qu'un seul Dieu. C'est ainsi qu'il appelle Israël. Il n'appelle Israël qu'un homme selon son propre cœur, un Israélite en qui il n'y a pas de ruse, et il l'appelle. S'il n'y a pas de ruse, c'est que vous n'adorez qu'un seul Dieu.

Mais adorer signifie "digne de l'attention de quelqu'un"... donc demain matin vous faites attention aux gros titres , vous faites attention à quelque chose d'autre demain, faites-vous attention à JE SUIS ? Consacreriez-vous cinq minutes ce soir avant d'aller vous coucher, ou cinq minutes demain, à contempler le fait d'être, d'être simplement - ni Jean, ni Marie, ni personne dans ce monde, simplement être - car c'est cela adorer Dieu. Vous n'adorez donc que le JE SUIS. Vous vous attardez donc sur le simple fait d'être. Vous seriez surpris de ce que vous verrez et de ce qui se passera lorsque vous vous attarderez sur l'être. Vous n'avez jamais vu une lumière aussi glorieuse lorsque vous vous attardez sur l'être. Cette lumière dorée commence à apparaître tout autour de vous, une lumière liquide.

Comme nous le dit le Livre de la Sagesse, “il nous a éprouvés comme de l'or dans la fournaise et nous a reçus en lui comme de l'or pur” (Prov. 17:3). C'est bien cela, de l'or en fusion. Vous êtes éprouvés dans la fournaise et tout à coup vous vous transformez en or fondu, et il vous reçoit en lui comme de l'or fondu pur.

Ensuite, vous quittez ce monde, appelé le monde de l'Égypte, qui est le cercueil. Il a donc été placé dans le cercueil en Égypte - tout dernier verset du livre, le 50e chapitre du livre de la Genèse - "Et il fut mis dans un cercueil en Égypte" (verset 26). Mais il a exigé de ses frères la promesse qu'il ne serait pas laissé en Égypte ; ils le sortiraient d'Égypte et l'emmèneraient dans le pays qui lui avait été promis.

Ainsi, le monde entier pourrait être presque contenu dans cette petite phrase : "Au commencement, Dieu (...) dans un cercueil en Égypte". Et le rêveur fait ce rêve fantastique de la vie. Tout le monde doit rêver le rêve de la vie, mais il en sortira lorsqu'il découvrira le nom de Dieu.

La première découverte du nom est la puissance pure, le pouvoir pur. Je l'ai vu si clairement lorsque j'étais un jeune homme d'une vingtaine d'années, emmené dans la société divine, et que le premier que j'ai rencontré était la puissance infinie, la puissance pure, pas une once de pitié en sa présence, pas de paix, pas d'amour. Mais dans la même société, il y avait l'amour infini qui m'a embrassé ; et au moment de l'étreinte, je suis devenu un avec lui, fusionné avec l'amour infini qui est le Dieu ultime.

Puis j'ai été renvoyé devant le premier, la puissance pure. Je devais commencer par là. C'est la puissance qui m'a ordonné d'aller dans le monde et de raconter l'histoire, ce n'était pas l'amour. L'amour m'a étreint, et tandis que je me mêlais à l'amour, j'ai été amené devant la puissance pour la deuxième fois, et la puissance m'a envoyé dans le monde avec cet ordre retentissant à mes oreilles :

"Il est temps d'agir". C'était le mot, avec l'accent sur "agir".

"Dieu seul agit et est dans tous les êtres ou hommes existants. C'est donc à celui qui est le seul à donner la décision" (Blake, Mar. Heaven and Hell, Plt.15).

Il ne fait qu'agir.

J'ai commencé de cette manière, en essayant de le tester, et cela a fonctionné comme un charme. À partir de ce moment-là, le nom lui-même a commencé à se déployer à des niveaux plus élevés. Toujours possible, mais à des niveaux de plus en plus élevés, jusqu'à ce qu'on atteigne l'ultime, et l'ultime, c'est l'amour. Dieu est l'amour infini et Dieu est le Père. Mais vous ne connaîtrez jamais le Père si ce n'est à travers le Fils, et c'est donc le Fils qui vous révèle à vous-même. Lorsque le Fils unique de Dieu se tient devant vous et que vous savez qu'il est votre Fils, alors vous savez qui vous êtes - vous êtes le Père.

Ne voyez-vous pas dans cette affirmation, Je Suis, cette étrange et merveilleuse unité de Dieu et de l'homme ?

"C'est mon nom pour toujours.” Lorsque je dis "Je suis" et que vous dites "Je suis", n'est-ce pas là une étrange et merveilleuse révélation de l'unité de l'homme et de l'unité avec Dieu ? Nous comprenons alors la plus grande de toutes les déclarations lorsqu'on lui a demandé quel était le plus grand de tous les commandements et qu'il a répondu : "Écoute, Israël : Le Seigneur notre Dieu, le Seigneur est un" (Deut. 6:4). "Écoute, Israël : Le Seigneur" - le mot traduit par "le Seigneur" est JE SUIS.

Le mot Elohim serait "les JE SUIS" ; il s'agit de dieux, au pluriel. Puis vient à nouveau "Le Seigneur, JE SUIS, est un". Il s'agit donc d'une unité composée, d'une unité composée d'autres unités. Ainsi, tous ensemble, nous formons le Seigneur unique qui est le Dieu d'Israël.

Donc, personne ne quitte ce monde fabuleux de la mort avant d'avoir accepté le Dieu d'Israël, qui est JE SUIS. Ensuite, il commence. Il peut commettre d'innombrables erreurs. Comme on vous le dit, au cours du voyage, ils ont rebroussé chemin, ils ont fait tous les efforts possibles pour retourner en Égypte... parce qu'ils ont oublié le temps. Ils n'ont pas pu rester fidèles au temps, qui est je suis.

Alors ils ont amené [des bijoux en or], ils ont construit un veau d'or, et ils ont construit quelque chose d'autre, ils ont fait quelque chose d'autre... tout cela en contradiction avec le deuxième commandement, "Ne me faites pas d'image taillée" (Deut. 6:8). L'image taillée n'a pas besoin d'être physique, elle peut être une idée.

J'ai rencontré une personne merveilleuse, vous diront-ils, venez l'écouter, venez l'écouter. Oh, il est si proche de Dieu. Vous oubliez donc "je suis" et vous passez à "il est". Ce n'est pas Dieu ; ce n'est pas du tout là. Dieu ne porte pas le nom de Neville ou de John Brown ; ce sont des masques, oubliez-les - c'est simplement JE SUIS. Alors, où que vous soyez dans ce monde, quoi que vous fassiez, si vous pouviez seulement vous souvenir du nom de Dieu et l'invoquer, vous seriez instantanément - racheté de ce que vous êtes si vous l'invoquez - dans un autre état.

Il a dit : "Je suis le Seigneur". La traduction correcte serait "Je suis le Je suis". "Je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d'Israël, ton Sauveur... En dehors de moi, il n'y a pas de Sauveur, je n'en connais pas.

Je ne connais pas d'autre Sauveur, je suis le premier et je suis le dernier, et il n'y a personne en dehors de moi."

Lisez-le dans le livre d'Isaïe, le 43e chapitre, le 41e, le 44e (Is.43:3,11 ; 44:6 ; 41:4). Reliez-les ensemble et voyez cette merveilleuse révélation du nom de Dieu qui est le Sauveur du monde.

Alors ce soir, au lieu de prier quelqu'un, permettez-moi de vous dire que si le nom du Dieu que j'adore est JE SUIS, alors il s'ensuit seulement ce que je suis.

Puis-je prier correctement ? Je ne peux pas prier correctement autrement que par ce que je suis. Il n'entend pas mes paroles.

On raconte que Michael se tourna vers le Seigneur et dit :

"Permettez-moi, Sire, mais je pense que vous avez fait une grande erreur en permettant à l'homme d'apprendre à parler."

Toutes les prières montaient et c'était comme à Babel, chacun demandait quelque chose d'entièrement différent, tous demandaient. Alors il a dit : "Si tu ne leur permettais pas de parler, nous pourrions alors comprendre ce qu'ils demandent." Dieu lui a dit : "Je n'écoute pas ce qu'ils disent, je n'écoute que leur vie."

C'est tout... “je n'écoute que leur vie...” donc seul ce que je suis est exaucé. Aucune de mes prières ne dépasse le toit, mais la prière de ce que je suis. C'est tout ce à quoi je peux répondre.

Ainsi, cette nuit, si je veux être en bonne santé, je dois supposer que je le suis. Si je veux être riche, je dois supposer que je le suis. Ne demandez la permission à personne dans ce monde. Si je veux être quelque chose, je dois assumer que je le suis, car c'est demander au seul nom qui répond vraiment. “Je n'écoute que leur vie”.

Et ma supposition n'a pas besoin d'être basée sur l'évidence de mes sens, elle n'a pas besoin d'être basée sur la raison. Mon assomption, au moment même où je l'émets, va en fait créer une merveilleuse série d'événements ; et moi, debout ici, je serai obligé de traverser cette série d'événements, de franchir ce pont d'incidents, et d'aller exactement là où l'hypothèse m'a conduit. Je l'ai fait à maintes reprises.

Lorsque les choses semblaient si noires, je ne pouvais pas me tourner vers la lumière, je ne savais pas vers qui me tourner. Je n'avais pas d'argent, je n'avais rien de tout cela, et j'ai osé assumer que j'étais l'homme que je voulais être, et que j'étais là où je voulais être - ce qui aurait demandé une sacrée fortune. Et bizarrement, tout cela est venu de nulle part. Je n'ai pas eu à mettre la main dans la poche d'un autre pour l'obtenir. Je n'ai rien fait dont j'avais honte pour l'obtenir. C'est arrivé comme ça.

Mais à la réflexion, on est enclin, à cause de l'entraînement passé, à croire que cela serait arrivé de toute façon, et c'est alors que l'on revient à un autre dieu, et que l'on oublie le Dieu d'Israël.

Il faut toujours se souvenir du Dieu d'Israël, et le Dieu d'Israël, c'est votre merveilleuse imagination humaine. C'est le Dieu d'Israël... c'est le Dieu qui a créé le vaste monde, qui l'a fait naître et qui le soutient. Rien ne vient dans ce monde sans être soutenu par votre propre et merveilleux acte imaginaire. Elle ne reste pas dans le monde sans ce soutien, et lorsqu'elle cesse de recevoir ce soutien, elle disparaît comme si elle n'avait jamais été présente. Tel est le Dieu dont je parle. C'est le Dieu d'Israël, votre merveilleuse imagination humaine dont je parle en tant que JE SUIS, c'est Dieu.

Commencez ce soir, car vous êtes encouragés à le faire. Reprenez le livre de l'Exode... c'est une pure puissance. Si vous êtes dans les affaires, essayez.

Le jour viendra où vous parcourrez toute la série et où vous arriverez à l'accomplissement de tout cela, et où vous découvrirez qu'il est le Dieu de l'amour, non seulement le Dieu de l'amour, mais aussi le Père. Dieu doit donc vous donner sa propre gloire, parce qu'il ne peut recevoir la gloire de personne d'autre que lui-même. Pour recevoir la gloire de votre part, il doit donc vous donner lui-même ; et comme il est un père, il vous donne lui-même en tant que père et, ce faisant, il vous donne son fils. Alors vous voyez son fils et son fils t'appelle Père. Et vous le savez, il n'y a aucun doute dans votre esprit sur son identité, c'est votre fils. Vous regardez ce visage céleste, qui est le fils unique de Dieu (Ps.2:7), et vous savez que vous êtes son père et qu'il est votre fils. Le drame est alors terminé.

Mais l'héritage qui est Dieu lui-même ne peut être actualisé, ou du moins n'est pas pleinement réalisé par vous qui en avez fait l'expérience tant que vous portez encore le vêtement de chair. C'est un voile d'oubli, c'est une amnésie, ce petit vêtement, une amnésie complète lorsque vous entrez dans ce monde et que vous assumez les limitations du vêtement de chair. Vous jouez donc le rôle, puis vous entendez de la bouche de ceux qu'il a envoyés dans le monde la véritable signification de son nom et le pouvoir de son nom. Vous le prenez et vous l'utilisez. S'il fait ses preuves, qu'importe ce que pensent les autres ? Que savons-nous de mieux et de plus complet dans ce monde que ce que nous avons expérimenté ?

Connaissons-nous quoi que ce soit dans ce monde de manière plus approfondie que ce que nous avons expérimenté ? Si j'en ai fait l'expérience, qu'importe ce que les autres peuvent me dire ? Je vous dirai que vous n'en avez pas fait l'expérience, sinon vous ne me diriez pas que c'est mal. Si vous en aviez fait l'expérience, vous auriez été d'accord avec moi, et donc vous n'en avez pas fait l'expérience. Attendez... vous en ferez l'expérience.

Lorsqu'un homme a fait l'expérience de Dieu, ce que le monde dit à propos de l'absence de Dieu n'a pas vraiment d'importance. Beaucoup d'entre eux disent qu'il n'y a pas de Dieu, cela n'a pas vraiment d'importance. Ils avancent aveuglément sans savoir qu'ils vont d'abord le trouver en tant que puissance... c'est là qu'ils le trouvent pour la première fois.

Lorsqu'ils le trouvent en tant que pouvoir, ils vont l'utiliser et en faire mauvais usage, et lorsqu'ils en font mauvais usage, qui en fait mauvais usage ? Dieu. Il abuse de son propre nom. Il endurcit le cœur de Pharaon et tue tous les premiers-nés... en une nuit, ils meurent tous. Les sauterelles arrivent et dévorent tout le pays. Chaque fléau, l'un après l'autre, est l'utilisation du pouvoir, mais d'une manière étrange et particulière. Eh bien, ce n'est pas grave, vous êtes invités à en user et à en abuser. Puis vient la douleur... il vous fait passer par les fourneaux.

"Je t'éprouverai dans les fours de l'affliction. C'est pour moi, pour moi, que je le fais, car comment mon nom serait-il profané ? Je ne donnerai pas ma gloire à un autre" (Is. 48:10).

Il doit donc m'amener à cet état qui lui ressemble avant de pouvoir me donner sa gloire, afin que je puisse refléter sa gloire. Il ne peut pas me la donner tant que je ne suis pas un avec lui. Il me fait passer par tous ces fourneaux, et finalement je deviens de l'or en fusion et je peux être rapidement modelé à son image. En un clin d'œil, cet or en fusion prend son image, et vous montez alors directement au ciel avec Dieu le Père, pour toujours et à jamais.

Je peux le partager avec vous ; je ne peux pas vous convaincre par des mots. Je peux seulement vous dire que cela commence avec la première révélation du nom et la première révélation est la puissance, une puissance pure et sans merci, c'est la puissance. On l'appelle le Dieu de la guerre, et c'est son nom.

Mais une fois que vous l'avez traversé, que vous l'avez vu et que vous l'avez utilisé sans pitié, vous en sortirez. Et vous l'utiliserez à un niveau plus élevé et à un niveau encore plus élevé pour finalement atteindre le niveau le plus élevé, et c'est le niveau de l'amour où Dieu est l'amour infini. Et permettez-moi de vous dire qu'il n'y a aucune puissance au monde qui soit comparable à celle de Dieu. Nous parlons de ce pouvoir à ce niveau, mais l'amour est plus grand que tout. C'est le plus grand de tous, car c'est l'ultime de Dieu qui est amour.

Alors ce soir, vous prenez ce nom merveilleux et vous l'essayez. Il ne vous décevra pas ! Je vous le promets, il ne vous fera pas défaut... juste "Je suis".

Oubliez ce que vous avez fait dans ce monde, oubliez ce que les gens pensent que vous êtes ; oubliez toutes les petites étiquettes que les gens vous mettent. Oubliez tout et contentez-vous de "Je suis". Répétez-le à vous-même tranquillement, sans aucun son audible, juste "Je suis". Vous serez étonné de ce qui se passera... juste "Je suis". Puis, dans ce "je suis", habillez-le de votre souhait réalisé. Essayez donc. Je vous dis ce que j'ai expérimenté.

Ce n'est pas une théorie, ce n'est pas une spéculation, c'est une expérience pure. C'est ainsi que l'on arrive à une félicité ultime. Je ne peux dire à personne avec des mots ce que c'est que d'atteindre un état où il n'y a personne d'autre que "Je suis".

Vous êtes un être infini... une lumière pulsante et liquide. Il n'y a pas de monde, pas de gens, rien, juste "Je suis". C'est un état que l'homme ne peut décrire avec des mots. Ainsi, vous et moi, aussi séparés que nous soyons en apparence, dans cet état, nous ne faisons qu'un.

Ainsi, si vous portez son nom - comme il nous est dit : "Allez, appelez mes filles des extrémités de la terre, et appelez mes fils de loin, tous ceux qui sont appelés par mon nom" (Is. 43:6) - n'êtes-vous pas appelé par son nom ? Avant de dire quoi que ce soit dans ce monde, vous dites "Je suis", n'est-ce pas ? Eh bien, c'est le nom.

“Appelez mes filles des extrémités de la terre et appelez mes fils de loin, tous ceux qui sont appelés par mon nom.” Ésaïe 43:7

Eh bien, nous sommes appelés par le nom parce que "je suis"... vous pouvez dire "je suis". Si vous n'êtes pas conscient d'être, vous ne pouvez pas être conscient d'être quoi que ce soit. Vous devez d'abord être conscient d'être en disant "Je suis". Appelez toutes mes filles, appelez tous mes fils, qui sont appelés par mon nom, et faites-leur savoir que je suis le seul Sauveur. En dehors de moi, il n'y a pas de Sauveur. Il les appelle tous et se donne aux appelés.

Mais ce soir, si vous êtes à la recherche d'un meilleur emploi, ou d'un emploi, ou d'un changement dans votre monde social, ou votre monde physique, ou quoi que ce soit d'autre, commencez par le simple pouvoir de Dieu qui est JE SUIS.

Ensuite, Dieu peut faire apparaître n'importe quoi dans ce monde. Tout est possible à Dieu. Ensuite, osez assumer que je suis... et donnez-lui un nom. Comme vous l'avez nommé... c'est cela... alors "Je suis".

Alors, que dois-je dire ? Dites simplement : "Je suis ce que je suis." Quand tu vas les voir, dis simplement : "JE SUIS m'a envoyé vers toi." C'est tout ce que vous avez à dire. Certains vous croiront et d'autres non. C'est tout ce que vous dites, dites simplement : "JE SUIS m'a envoyé vers vous... car c'est mon nom pour toujours... dans toutes les générations" (Exode 3:14). Donc, ce soir, vous supposez simplement que je suis... et ensuite vous le nommez.

Dès que vous le nommez, vous mettez "cela" [à la suite], et vous affirmez "je suis". Vous dites "Je suis en bonne santé" - le mot "en bonne santé" deviendrait "cela" dans la phrase - je suis. "Je suis riche, je le suis". "J'ai un emploi, un emploi rémunéré, je suis". Cette phrase - au milieu, le mot "employé" devient "cela" dans la phrase. Je le suis et vous l'affirmez. Puis endormez-vous dans cette affirmation comme si elle était vraie, et testez Dieu pour voir. Comme on vous le dit, "Venez me tester et vous verrez. Ne sais-tu pas que Jésus-Christ est en toi, à moins, bien sûr, que tu ne satisfasses pas à l'épreuve ?" (2 Corinthiens 13:5). "Jésus-Christ est la puissance et la sagesse de Dieu" (1 Cor. 1:24).

C'est cette puissance.

Essayez donc cette nuit et voyez si vous n'extériorisez pas dans votre monde ce que vous affirmez comme étant vrai pour vous-même. C'est cette puissance.

Maintenant, entrons dans le silence.

[Questions de l'auditoire]

[Première question inaudible]

[Réponse de Neville]
Pour moi, les quatre fleuves sont les quatre sens de l'homme. Les anciens n'ont jamais parlé de cinq sens ; ils parlaient de quatre sens : la vue, le son, l'odorat, puis ils ont regroupé le goût et le toucher. Ce sont donc les principaux débouchés de l'homme à notre époque. La vue, l'ouïe et l'odorat étaient donc les trois sens, puis le goût et le toucher ont été regroupés {pour le 4ème] car ils dépendaient tous deux du contact. Pour goûter, il faut entrer en contact avec ce que l'on goûte, et pour toucher, il faut qu’il y ait le contact.

Question
Comment interprétez-vous cela lorsque vous le lisez ? Je l'ai relu et je me suis demandé comment cela pouvait me concerner... et je n'arrivais pas à comprendre.

Neville
Eh bien, ma chère, j'ai répondu aussi clairement que possible. Les quatre sens qui sortent de l'Eden... L'Eden est en vous. Tout le vaste livre parle de vous. Tout le drame se déroule dans votre merveilleuse imagination humaine. Donc, comme l'a dit Blake, "L'homme n'a pas de corps distinct de son âme. Ce qu'on appelle le corps est une partie de l'âme discernée par les sens, les principales entrées de l'âme à cette époque".

Bien qu'il ait utilisé le mot "cinq sens" dans son merveilleux poème, il le limite à quatre. Tous les mystiques se limitent à quatre sens, parce que le sens du toucher et le sens du goût dépendent du contact. Et il dit que c'est la porte occidentale fermée de l'homme. L'homme n'a pas encore ouvert cette porte. S'il pouvait seulement ouvrir la porte occidentale, il regarderait dans les mondes immortels, ce qui, a-t-il dit, est sa tâche : "Je ne me repose pas de ma grande tâche, d'ouvrir les mondes éternels, d'ouvrir les yeux immortels de l'homme vers l'intérieur des mondes de la pensée, vers l'éternité, en expansion constante dans le sein de Dieu, l'imagination humaine" (Jer.,Plt.5, Ln.17).

Mais cette porte occidentale de l'homme est fermée, donc ses yeux immortels sont fermés, les sens immortels sont fermés. Mais il prend la porte occidentale, qui est le sens du toucher... elle est fermée.

Question
Neville, où se trouve la question "Appelez mes filles des extrémités de la terre" ?

Neville
C'est dans Esaïe, au 41e chapitre, et prenez le 43e et reliez-le avec lui. "Appelez mes filles des extrémités de la terre et mes fils de loin, tous ceux qui sont appelés par mon nom.”

Vous voyez, il y a deux Esaïe. Le deuxième Ésaïe commence donc au 40e chapitre et ne va pas au-delà du 44e chapitre, d'après ce que j'ai cité ce soir. Il commence au 41e - ce sont tous des chapitres très courts - 41e ou 43e, et les deux les mettent ensemble.

Question
Neville, pourriez-vous récapituler un peu ce que vous avez dit le 5 janvier à propos du premier à être scellé ?

Neville
C'était Juda. C'est le 7e chapitre de l'Apocalypse, et les 144 000 qui sont scellés, qui épellent le nom d'Adam. Aleph, Daleth, Mem, c'est 1 + 4 + 40. Mais en hébreu, lorsque le zéro suit le chiffre, on peut le multiplier à l'infini. Adam, c'est donc 144 000... c'est l'ensemble qui sera scellé. Personne ne peut être perdu parce que tout le monde est Dieu. Il n'y a que Dieu qui joue tous les rôles. Mais Juda est le premier des douze. Parce qu'il y avait douze, et que chaque douze avait douze, eh bien, douze fois douze font 144.

Donc le premier appelé à être scellé est Juda, de sorte qu'il était le quatrième de la quatrième génération depuis Abraham, et il était celui qui tenait le sceptre et de lui il ne pourrait jamais s'éloigner. C'était donc le quatrième et le quatrième nom du quatrième fils. Nous entrons par cette porte appelée la quatrième, parce que la quatrième lettre est Daleth, et c'est la porte.

Mais curieusement, lorsqu'on commence à les sceller, Juda vient en premier dans le 7e chapitre de l'Apocalypse (verset 5). Nous sommes tous un ; il n'y en a pas deux dans ce monde. Mais l'homme ne le sait pas encore ;

et il n'y a pas de condamnation si vous ne le savez pas et que vous pensez que l'autre fait quelque chose de mal, comme les gens le font tout au long de la journée. Chaque matin, dans le journal, quelqu'un va à la banque et prend ce qui ne lui appartient pas. Ainsi, tout au long de la journée, il ne connaît pas encore la puissance de Dieu. Tout va bien, car l'être qui joue ce voleur, c'est Dieu. Celui qui va l'arrêter est Dieu. Celui qui va le garder en prison, c'est Dieu.

Dieu joue tous les rôles dans le monde, il n'y a rien d'autre que Dieu. Il n'y a de place pour personne, il n'y a qu'Achad, qu'un seul.

Question
Que signifie le fait que Joseph exige de ses frères la promesse de ne pas le laisser en Égypte ?

Neville
Une fois encore, conformément aux promesses de l'Écriture, toutes les promesses doivent s'accomplir. Joseph est le rêveur. Ne me laisse pas dans le cercueil, réveille-moi. Comme nous le dit le 44e chapitre du livre des Psaumes : "Réveille-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ?" (verset 23). Pas un autre, c'est le Seigneur qui dort. Il n'est que le prototype du rêveur qu'est Dieu. C'est Dieu qui s'est imposé toutes ces limitations.

En fait, la tyrannie n'est rien d'autre que la division de cette substance spirituelle contre elle-même. Dieu s'est fragmenté... c'est le rocher qui s'est brisé... maintenant il rassemble chaque petit morceau pour le reconstituer. Donc, lorsque tout est réuni, le rocher est bien plus grand qu'il ne l'était auparavant. Ici, nous dispersons cette puissance créatrice, puis nous la ramenons. Chacun ramène le travail qui lui a été attribué, et il revient, et tous redeviennent un, et c'est une puissance bien plus grande qu'elle ne l'était auparavant.

C'est pourquoi, lorsque la Bible parle d'inceste, toute personne que vous connaissez doit être incestueuse si tout est Dieu et que vous êtes Dieu.

Et "Ruben monta sur le lit de sa mère" Genèse 35:22 et nous jugeons sévèrement le fait qu'il soit allé sur le lit de sa mère. Et nous parlons de toutes ces choses étranges de l'Écriture que nous ne comprenons pas, alors que le vaste monde entier devrait l'être. Il n'y a pas un seul soi-disant crime connu de l'homme qui ne soit pas ouvertement discuté dans les Écritures. Il n'y a rien de nouveau dans le monde en ce qui concerne le crime. Nous parlons de génocide, nous parlons de la destruction d'une ville entière, lisez les écritures. L'anéantissement complet d'un être entier et de toute sa progéniture... c'est le pouvoir destructeur à l'état pur. Enfin, il se dirige vers celui que nous appelons le Christ Jésus lorsqu'il trouve le Père.

Et voici une révélation du Père, et quand vous vous tenez en présence du Père, eh bien, je ne peux pas le décrire. Vous n'avez jamais connu un tel amour, vous ne pouvez pas décrire une telle extase. Les gens parlent d'amour ici, mais c'est comme vivre dans des chambres séparées. Supposons que vous désiriez passionnément quelqu'un dans ce monde et que des barreaux d'acier vous en empêchent, sans même pouvoir toucher l'autre, eh bien, c'est plus éloigné. Cette chose qu'on appelle l'amour de Dieu, vous ne pouvez pas concevoir l'intimité de cet amour.

Vous ne faites qu'un avec l'amour infini, et c'est une extase qui dépasse les rêves les plus fous de l'homme... et c'est cela l'amour. Le summum, c'est l'amour.

Donc, tout le vaste monde dispersé est attiré un par un.

"Je vous rassemblerai un à un, peuple d'Israël" (Is. 27:12). Vous n'êtes pas rassemblés par deux ou par groupes, mais un par un. Et lorsque vous êtes appelés en présence de l'amour infini, vous vous tenez en présence de l'homme, et voici l'amour, et l'amour vous embrasse. Vous savez alors pour la première fois dans l'éternité ce que signifie vraiment l'amour. Et vous êtes là pour toujours... jusqu'à demain, quand tout le drame sera terminé, qu'une nouvelle pièce sera écrite, et qu'une nouvelle fragmentation aura lieu pour une expansion encore plus grande de Dieu.

Bonne nuit.